La France interdit aux Corses d'utiliser leur propre langue pour des débats à l'Assemblée de Corse, leur défiance à l'égard de la France n'a rien de surprenant tant que celle-ci continue de se comporter comme un colonisateur.
Étant québécois, et pour avoir été en Corse plus d'une fois, je comprends très bien.
Je crois que la France pourrait faire mieux pour les accompagner. Notamment, de récupérer les noms originaux des régions et des villes en langue Corse par exemple. De permettre l'affichage en Corse également.
C'est ça, il faut leur permettre d'utiliser leur langue, sans quoi ils auront toujours du ressentiment par rapport au français (et, par contamination, aux Français)
À peu près autant que les gens qui apprennent le provençal avant d’aller en Provence. Jamais vu de tags de cette nature en Provence par contre. En Bretagne un peu mais nettement moins. Jamais vu non plus de touristes apprendre le breton. Ou le basque. Ou le chti.
En ce qui me concerne j’ai renoncé à aller en conf à Cargèse à la fois pour des raisons écologiques (une conf sur une île, quoi de pire?) et parce que j’ai pas envie d’aller dans un endroit où je ne suis pas bienvenue. Je serai favorable à ce que le CNRS ferme le centre de Cargèse.
Mais que les corses se rassurent, avec le réchauffement climatique, les touristes iront plus au nord.
J'habite en Catalogne espagnole, où les tags "tourists go home" sont assez fréquents, et un des motifs d'agacement principal des locaux (au-delà de la gentrification totale de certains quartiers), c'est le manque de volonté des touristes d'apprendre ne serait-ce que quelques mots en catalans.
Bonjour, au revoir, merci, c'est pas non plus la mer à boire.
Cet agacement est d'ailleurs assez présent à Paris (et ailleurs en France, mais disons que Paris est la ville la plus touchée car la plus touristique) quand les touristes américains s'adressent directement aux gens en anglais.
J’ai jamais entendu de Breton parler breton. J’ai de la famille en campagne bretonne, j’ai travaillé 1 an sur St Brieuc, des soirées avec des « vrais » de divers endroits de la Bretagne, meme les bar de Mur de Bretagne, pas un mot de Breton mis a part sur les panneaux.