J'ai choisi 1998 car ça a été le pic de consommation de viande en France. Jusqu'aux années 90 ça a augmenté, depuis ça baisse, avec un pic en 98, c'est pour ça que j'ai choisi cette année: ça a été notre record, il a 25 ans et la tendance de fond, bien que faible, est claire: dans les décennies 2000-2010 ou 2010-2020 on a moins consommé de viande que dans la décennie 1990-2000 et le type de viande change aussi pour le mieux (on passe de bovins à de la volaille). Ce sont des données bruitées, donc oui, on peut y voir des hausses d'une année sur l'autre, mais il est difficile de défendre l'idée que la consommation de viande augmente toujours.
Et oui, on a une électricité decarbonée c’est très bien, mais elle n’existe pas par volonté écologique donc pas vraiment de rapport avec le sujet.
Nos 10% de solaire et éolien n'existent que par volonté écologique anti-nucléaire. Et si la nucléarisation de la France ne s'est pas faite pour sauver le climat, le maintien dans le nucléaire a de gros arguments climatiques derrière lui. C'est pas exclusivement écologique comme raisonnement, mais ça joue pour beaucoup. On n'envisage pas de faire croître nos capacités avec du charbon ou du gaz purement par réflexion climatique. Et depuis 2022 par bon sens géopolitique aussi.
quasiment tenu des objectifs qui ne sont le minimum syndical…
Les objectifs ont été de revenir en 2009 aux émissions de 1990. Au final on a eu un an de removed sur l'engagement, on a fait mieux qu'énormément de pays. Ça a été la promesse d'atteindre un "peak CO2" dans la décennie. Il faut se représenter ce que ça veut dire avec des chantres de la croissances aux commandes.
Si on atteint ce même niveau de "minimum syndical" avec les engagements pris de neutralité carbone en 2050, on est en bonne voie. Si en 2051 la France atteint la neutralité carbone, je dirais bravo.
J’attends de voir des actions.
L'interdiction de la vente de moteurs thermiques en 2035, c'est une action concrète, importante, qui a été prise dans ce cadre par exemple. C'est pas du théâtre, c'est une interdiction qui sera réelle et effective.
Il y a également la mise en place des crédits carbones, pour l'instant pas super efficaces mais qui jouent quand même sur quelques pourcents (et c'est déjà beaucoup, on a tort de critiquer les solutions partielles je trouve) et qui peuvent ouvrir la voie à plus.