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L’économie au service de la condition animal

[Société] L’économie au service de la condition animal

@interessant lejournal.cnrs.fr/articles/economie-condition-bien-etre-animal

L’économiste Romain Espinosa développe des outils inédits pour évaluer les coûts et bénéfices d’une prise en compte du bien-être animal dans la production agricole. Portrait.

« Un jour, en cherchant un article pour une de mes études, je suis tombé sur l’éditorial d’un journal qui parlait des erreurs de type 3. J’avais déjà entendu parler des erreurs de types 1 et 21, mais jamais des erreurs de type 3. Celles-ci consistent à utiliser de bonnes méthodes pour répondre à de mauvaises questions. Pas des questions aux présupposés erronés, mais des questions avec un faible enjeu social. » Depuis, s’il y a bien une chose qui anime Romain Espinosa, c’est d’user de bonnes méthodes – celles des sciences économiques et, tout particulièrement, de l’économie comportementale – pour forger des outils susceptibles de faire évoluer la société. De l’économie à la condition animale

Adolescent passionné par les mathématiques et les sciences naturelles, c’est toutefois à Sciences Po que Romain Espinosa entame ses études supérieures.

Là, il découvre les sciences humaines et sociales, en particulier l’économie. « J’en suis tombé amoureux, s’amuse-t-il. C’est un peu étrange dit comme ça, mais cette discipline fait dialoguer les questions de société et les mathématiques. Cela m’a tout de suite parlé. Je suis devenu rapidement un vrai geek en la matière. » Durant sa formation, il s’intéresse également à la psychologie et à la philosophie, deux disciplines qui resteront au cœur de ses travaux.

\#vegan #élevage #bienEtreAnimal #économie #alimentation

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« Préserver le débat démocratique contre la haine et le mensonge

[Société] [Droit] « Préserver le débat démocratique contre la haine et le mensonge

@interessant lejournal.cnrs.fr/articles/preserver-le-debat-democratique-contre-la-haine-et-le-mensonge

À l’occasion des dix ans de l’attentat contre « Charlie Hebdo », le juriste Thomas Hochmann souligne la difficulté à défendre une régulation de la liberté d’expression qui ne soit pas assimilée à de la censure, notamment dans les médias.

Qu’est-ce que le blasphème ?

Thomas Hochmann : Le mot est souvent utilisé pour désigner un discours hostile ou irrespectueux envers un dogme, une personne ou un objet vénéré par les fidèles d’une religion.

L’interdiction du blasphème a des racines très anciennes. Dans la Grèce antique, le manque de respect envers les dieux pouvait conduire à la mort. C’était un des reproches adressés à Socrate lors de son procès. Dans la Bible (livre du Lévitique), il est dit que « celui qui blasphémera le nom de l’Éternel sera puni de mort : toute l’assemblée le lapidera ».

En Europe, le blasphème est puni de la peine de mort jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. En France, certains cas ont marqué les esprits, comme celui du jeune chevalier de La Barre, décapité en 1766 pour avoir tailladé un crucifix et ne pas s’être découvert devant une procession religieuse.

Cette exécution bouleversa l’Europe et scandalisa notamment Voltaire

\#CNRSleJournal #Droit #Société #libertéExpression

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Sortir la femme préhistorique de l’ombre

[Société] Sortir la femme préhistorique de l’ombre

@interessant www.monde-diplomatique.fr/2020/10/PATOU\_MATHIS/62340#tout-en-haut

Et si nos ancêtres féminines avaient peint Lascaux, chassé des bisons, taillé des outils ? En calquant sur leur objet d’étude le modèle patriarcal et son ordre divin, les premiers préhistoriens ont construit des mythes infériorisant les femmes. La démarche scientifique conduit à prendre des distances avec ces présupposés pour reconsidérer le rôle du « deuxième sexe » dans l’évolution humaine.

\#histoire #préhistoire #archéologie #anthropologie #femme #feminisme

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Désinformation en santé : Peut-on lutter contre ?

[Société] Désinformation en santé : Peut-on lutter contre ?

@interessant www.inserm.fr/actualite/vih-une-bataille-qui-ne-faiblit-pas/

Omniprésentes sur Internet et dans les médias, les informations fausses ou inexactes sur des thèmes de santé ont des conséquences négatives et potentiellement graves. Un sociologue, un neuroscientifique, ainsi qu’une spécialiste de la désinformation en santé nous confient leur point de vue sur la possibilité et l’intérêt de lutter contre ce phénomène.

Les informations trompeuses dans le domaine de la santé résultent souvent de négligences, de mauvaises interprétations, ou d’absences de scrupules en raison du besoin d’être lu, vu, de faire du buzz, du clic... Elles peuvent aussi être intentionnelles pour des motifs économiques, idéologiques, ou encore politiques. Les messages sensationnalistes qui créent la peur ou encore la méfiance sont en effet plus facilement relayés. Quelle qu’en soit la cause, le résultat peut avoir des conséquences sur la santé des individus, voire sur des groupes de personnes, en semant le doute sur des mesures de prévention, en les détournant de traitements recommandés, ou même en les invitant à des conduites à risque. Pour rétablir la vérité, des journalistes et des scientifiques effectuent du fact-checking, en vérifiant l’exactitude des faits énoncés publiquement, ou du debunking, qui consiste à montrer le caractère erroné des messages en les confrontant à la réalité des preuves scientifiques. Ces pratiques sont-elles efficaces ?

\#Inserm #societe #complotisme #desinformation #factchecking

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